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COMMENTAIRES

Sur des faits et gestes, des articles parus, des évènements et autres.

Opinions de membres intéressés

Prises de position

À propos de l'article publié dans l'édition du 31 mai de M.Hugo Duchaine
du Journal de Montréal.  "
Je m’élève contre votre article sur la perchaude au lac St-Pierre.  S.V.P. si vous désirez des détails mieux documentés vous pouvez me contacter. Je suis un des membres fondateur de l’Association locale et Trésorier de celle-ci . "

Comment est-ce possible qu’il n’y ait pas de juvéniles alors qu’il y a des adultes en quantité? C'est illogique. Nous avons de multiples preuves que cette strate est bien présentée et en quantité mais c’est un fait qu’elle a été attaquée par un prédateur redoutable le cormoran à aigrette arrivé au LSP en 94 et dont le nombre dépasse 1000 individus durant toute la saison et au-delà de 5000 durant la migration alors que ces oiseaux sont en phase d’hyperphagie. Un seul de ces oiseaux consomme environ 400 grammes PAR JOUR. Si mon calcul est juste, du mois d’août à la fin d’octobre c’est environ 2 tonnes de petits poissons de 2 à 3 pouces de disparus chaque jour. Les perchaudes sont au premier rang mais ils consomment également des gobies, des dorés et brochets. Nous ignorons pourquoi les biologistes et les soi-disant sommités dans le domaine ne le mentionne jamais dans leurs études. Ils préfèrent demeurer dans leur domaine les poissons et ignorer un ennemi redoutable parce qu’il est un oiseau.

L’information de cette prétention provient d’un rapport fait par le super héros biologiste Magnan qui il y a quatre ans déclarait la même affirmation qu’il n’y avait plus de perchaudes de deux ans dans le lac. Curieusement l’année suivante on pouvait lire que la population des trois ans se comportait bien.

Oui nous bénéficions de tous les ‘’dompages’’ de polluants en provenance des grands lacs, de l’industrie lourde en amont et des surplus non traités que l’usine de traitement des eaux usées Desbaillets à l’extrémité est de l’ile de Montréal ne peut gérer et j’en passe.

99% des agriculteurs ne font rien qui leur est défendu. S’il y a quelqu’un à blâmer ce serait peut-être la personne morale intitulée Ministère de l’agriculture qui émet les permis d’utilisation des produits chimiques et leurs modes d’utilisation. C’est difficile de le faire alors que si une personne désire révéler certaines pratiques il est mis à la porte. Je pense que la porte devrait être beaucoup plus large pour s’occuper de certaines autorités incompétentes et coupables de négligence que nous payons avec nos taxes.

J’ai 79 ans et j’ai le privilège d’être encore très actif et en bonne santé relative pour mon âge. Je pêche ce lac depuis 1954 et bien qu’avec modération j’ai consommé des tonnes de perchaudes, de dorés, de brochets et de barbottes provenant du lac dans ma vie. L’attention que j’apporte à la façon de les apprêter et de les conserver en est peut-être une bonne raison. Je peux vous dessiner ce lac en format bathymétrique et ce par cœur. Mais j’ai été témoin de bien des négligences de la part des autorités de tous les niveaux Fédérales (environnement, transport, défense etc) Provinciales (Agriculture, Mapaq pour la pêche commerciale et le flop de la gestion de la Coop des pêcheurs commerciaux créé en 1993, Affaire Municipales, Santé etc). Municipales (Construction en zone inondable, mauvais traitement des eaux usées et ignorance de la condition des fosses septique quand il y en a, traitement des eaux potables et j’en passe). Environnement pour l’érosion des berges des 103 iles du lac et des 7 rivières causant le dépôt de ces sédiments dans le lac dont le débit est plus calme.

Je vous encourage à lire le rapport par M. Faucher un biologiste à la retraite d’Hydro-Québec qui ne dépend pas des subventions des gouvernements pour émettre des informations très pertinentes au sujet des perchaudes du LSP. Si je mentionne ces subventions c’est que les biologistes œuvrant au Québec sont très souvent en conflit d’intérêt lors de leurs études commandées par les gouvernements.  Ce document se retrouve sur le site www.aplsp.com à la page Études

Au moment de publier ce texte, nous n'avions pas reçu d'accusé de réception des ces commentaires de la part du Journal de Montréal 
 

Marcel Bouchard

Pierreville, Ile Duffort dans le lac St-Pierre

marcelbouchard1607@outlook.com

Un article paru dans le journal le Nouvelliste en décembre dernier faisait état d’une amende remise à M. Raymond Faucher, membre de l’Association des pêcheurs du Lac Saint-Pierre (APLSP) qui exige le retrait des moratoires sur la pêche sportive de la perchaude dans le fleuve Saint-Laurent. S’il est vrai que ce dernier a plaidé coupable à infraction à la Loi sur la Convention sur les oiseaux migrateurs, cela n’a aucun lien avec les positions de l’APLSP. L’APLSP désire profiter de l’occasion pour réitérer la grande crédibilité de M. Faucher, un biologiste d’expérience.

 

Nous aimerions d’ailleurs rétablir certains faits décrits dans l’article du 7 décembre dernier. Par exemple, M. Faucher été autorisée à circuler dans le refuge des oiseaux migrateurs en vertu d’une autorisation spéciale. Ensuite, la seule raison justifiant que des pancartes se soient retrouvées sur le terrain de M. Faucher était son désir d’éviter la pollution du LSP dans un contexte d’inondation. Enfin, l’APLSP déplore que des efforts supplémentaires n’aient pas été faits pour communiquer avec M. Faucher avant la parution de l’article étant donné l’absence d’urgence de publication.

 

M. Faucher est un bénévole passionné et convaincu œuvrant au sein d’un collectif de bénévoles passionnés comme lui. Il a travaillé notamment comme vice-président de la compagnie Alliance Environnement inc. et ensuite comme chef de service environnement aquatique pour le Québec et directeur du bureau de Trois-Rivières pour l’entreprise AECOM. Il a participé à près de 300 études concernant la qualité de l’eau, les invertébrés, les poissons (dont la perchaude), les effets des effluents des industries papetières et minières sur le milieu aquatique, etc. Aujourd’hui à la retraite, il souhaite faire profiter des connaissances qu’il a acquises durant sa vie professionnelle aux citoyens, aux élus, aux scientifiques et aux gestionnaires afin de les aider à comprendre la perchaude du Lac Saint-Pierre (LSP) et ses véritables problèmes.

 

Les écrits bénévoles de M. Faucher révèlent une série de faits avérés et de vérités qui semblent choquer et déranger, car elles confrontent les positions du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP). Il importe de préciser que ces écrits bénéficient de l’appui non seulement de l’APLSP et de ses 2000 membres, mais aussi du soutien moral des 60 000 pêcheurs des zones touchées par les moratoires sur la perchaude dans le fleuve Saint-Laurent. Qui plus est, à ce jour, 14 municipalités riveraines du LSP ont adopté une résolution ou se sont prononcées en faveur de la levée du moratoire sur la perchaude.

 

Tout le débat sur les moratoires repose sur le fait que l’APLSP a démontré que l’état du stock de perchaudes du LSP permet un prélèvement de pêche sportive infime de 4 tonnes soit de 1% du stock. Le MFFP quant à lui refuse d’ouvrir la pêche sportive de 1% du stock prétextant une série d’hypothèses non vérifiées au LSP. Il refuse également de dissocier pêche sportive et pêche commerciale dans son analyse, exercice qui démontre sans équivoque l'incidence négligeable de la pêche sportive. Enfin, le principal outil du MFFP, le réseau de suivi ichtyologique (RSI) est inapproprié et trop biaisé pour supporter un moratoire sur la pêche sportive de la perchaude.

 

Actuellement, toutes les perchaudes capturées doivent être remises à l’eau, blessées, mortes ou vives. La pêche sportive des autres espèces causerait une mortalité annuellement de 1 à 2 tonnes de perchaudes remises à l’eau. Permettre le retour d’une pêche sportive, même avec des restrictions bien établies, permettrait de récupérer ces perchaudes autrement gaspillées.

 

Depuis la mise en œuvre du moratoire en 2012, ce seraient environ 2000 chalets de pêche qui ont disparu, 4 centres de pêches qui ont fermé leurs portes, les ventes de droits et des permis de pêche qui sont en chute, et le suivi de récolte par la pêche sportive, un outil utile pour l’étude de la population, qui n’est plus disponible. Ce sont des pertes économiques majeures pour la région, alors que selon toute vraisemblance, la pêche sportive contrôlée n’est pas une cause du déclin de la population de perchaude, et pourrait même faire partie de la solution comme le démontre le fascicule le plus récent de l'APLSP.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, vous pouvez consulter site Web de l’Association des pêcheurs du LSP sur le lien suivant : https://www.aplsp.com/

 

L’APLSP ne peut qu’espérer qu’à l’avenir les discussions sur la levée du moratoire sur la perchaude se baseraient sur les arguments scientifiques présentés de part et d’autre, et non plus sur la base d’insinuations à l’égard des individus qui s’engagent dans leur collectivité.

 

Jean Levesque

Président Association des pêcheurs du Lac Saint-Pierre

 

M. Serge Tremblay

Sous-ministre à la Faune

Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

 

Objet: Mémoire sur la gestion de la perchaude dans le fleuve Saint-Laurent

 

Monsieur,

 

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la Politique Faune, votre ministère procède à des consultations auprès des citoyens et organismes concernés. Vous recevez par la présente le 5e d’une série de fascicules produit par notre association en rapport avec la perchaude du lac Saint-Pierre (LSP). Ce document vous permettra de comprendre  le portrait de la gestion de la perchaude vécue par les 60 000 pêcheurs du LSP.

 

Par ailleurs, nous portons à votre attention que la direction régionale Mauricie et Centre-du-Québec du MFFP a récemment demandé et obtenu que nos représentants soient pas invités à une réunion au parlement avec des élus, réunion que nous avions nous même organisé pour faire le point sur le dossier de la perchaude du fleuve. De plus, nous disposons d’évidences que votre ministère tente de miner la crédibilité de notre collectif de bénévoles ce qui confirme la véracité de nos propos.

 

Par conséquent, il n’est désormais plus possible d’engager une dialogue constructif sur la pêche sportive avec cette direction régionale. En effet, son obstination tant insensée qu’excessive à refuser d’autoriser un prélèvement sportif restreint de 1% du stock de perchaude du LSP est à l’opposé de l’axe de votre Politique qu’est le Développement et la Mise en valeur socio-économique de la Faune. Aussi, vous constaterez à la lecture du document joint que vos gestionnaires ont perdu dans le débat sur la perchaude leur logique, leur rigueur et leur souci de la clientèle.  En fait, l’obstination de vos gestionnaires locaux est devenue tellement infatuée et ridicule qu’elle engendre une série de gestes répréhensibles qui ternissent l’image de votre ministère au moment où vous souhaitez la revamper avec la Politique Faune.

 

Nous sollicitons donc, M. Tremblay, votre intervention dans ce dossier pas seulement pour les milliers de pêcheurs sinistrés du LSP mais pour aider vos gestionnaires à combler les attentes de leur clientèle contribuable et redorer l’image locale de votre ministère.  Nous croyons sincèrement en votre capacité à débloquer le dossier de la perchaude en respect de la clientèle et des engagements de votre Politique Faune.

 

M. Jean Lévesque,

président de l’Association des pêcheurs du lac Saint-Pierre

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